Concours : Ombres et clairs obscur
Du 17 mai au 17 juin
Résultats 20 juin
Thème : Ombres et clairs obscurs
Consignes : un peu de difficultés cette fois-ci avec abandon de forme libre
4 quatrains en vers de 12 syllabes(alexandrin néo-classique, sans tenir compte des diérèses et synérèses, ni des hiatus et de la césure)
Rimes croisées (abab) avec alternance de rimes féminines et masculines (ou masculines et féminines)
Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !
Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.
Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.
Il n’y a pas de lumière sans ombre (Aragon)
Il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve (Ed Rostand)
petit rappel pour aider les concurrents moins aguerris aux règles :
pour le comptage des pieds, et des rimes féminines et masculines,
Et/ loin/ de /nous/ peut/-ê/tre, en/ quel/que é/tran/ge/ lieu,
Plus/ pro/che/ du/ né/ant/ par/ des/ chu/tes/ sans/ nombre,
L'om/bre/ de /l'om/bre hu/main/e e/xi/ste, et/ fait /de/ l'ombre.
extrait L'ombre de Sully Prudhomme
un mot finissant par un "e" suivi d'un mot commençant par une voyelle est élidé et en fin de vers aussi le "e" "es" et les "ent" de la conjugaison à la 3eme personne du pluriel sont élidés,
dans le premier vers du tercet Lieu est une rime masculine, et nombre et ombre sont des rimes féminines, on ne prend pas en compte le genre du mot pour déterminer une rime masculine ou féminine, les rimes féminines sont tous les mots finissant par un "e" "es" "ée-ées" et "ent" de la conjugaison à la 3eme personne du pluriel, les masculines sont toutes les autres
En modestie je m'essaye en alexandrin,
Je suis encore ici un écrivain de l’ombre,
Je décompose pour vous comme un malandrin,
Et de mes petits pieds, je mélange et je sombre.
J’essaye toujours, ne pas rédiger en vain,
Mais mon plus grand défaut : Ma plume sous la lune,
Car je n’ai pas la valeur d’un grand écrivain,
Et ne compte pas avec vous faire fortune.
C’est pour répondre enfin, cette idée de concours,
Que mon histoire doit paraître un peu obscure,
Chez moi, brume ou brouillard abondant n’ont plus cours,
Le soleil ne fait pas abaisser le mercure.
Vous trouverez sûrement un contour coquin,
Sujet si déroutant en rimes masculines,
Il n’est pas question d’en rédiger un bouquin,
Il me faut contenter la gente féminine.
Liberté, ombres et clairs obscurs. TIERAM
J’observe dans le ciel cet éclat de lumière
Aux abords du silence au travers de ces bois
L’ombre qui se révèle au bord de la lisière
Créait un air de folie, écoutant ce hautbois.
Puis la voûte d’azur vient troubler une flamme
Car les arbres touffus fondent en coin obscur
Immuable soleil déclinant sous la trame
Me laisse dans la nuit un attrait si peu sûr.
Ce diamant de feu tend à suivre la brune
Je perçois l’étincelle où s’endort le phénix
Tout au bout de la vie en regardant la lune
S’accoutume à choisir un beau marbre d’onyx.
L’aube et le crépuscule ont ravivé ma plume
Quand la cendre et la braise épousent la clarté.
Phébus et Séléné se cherchent sous la brume
Afin de se lier en toute liberté.
Le crépuscule s’incline dans la vallée
Estompant d’améthyste champs et frondaison,
Sous le miroitement d’une brume exhalée
Un voile enténèbre peu à peu l’horizon,
D’étranges reflets profilent dans la pénombre,
Silhouettes filiformes glissant du château,
La clarté décline et se couronne de sombre,
Des ombres éthérées s’allongent sur le coteau,
Fenêtres et croisées laissent filtrer la lumière,
En ce clair obscur l’astre roi s’est incliné,
La fraicheur retombe et s’installe sans manière
Sur les chemins à l’ombrage parcheminé,
Le rideau nocturne se déploie et frissonne
Enveloppant de brunes terres et firmament,
Un silence calfeutré s’endort et résonne
Sous un ciel constellé de milliers de diamants.
Elle saisit entre ses mains un livre,
Sur une grande bibliothèque emplit de nombreux ouvrages
Boit chacun des mots que l'auteur livre
S'éprend de l'histoire dés les premières pages.
Le héros du roman prend place en son imagination,
S'accorde une courte évasion chimérique
Où, reflète la passion
Parfois même elle en devient mélancolique.
Sur son visage luisent quelques émois,
C'est à peine si elle peut murmurer quelques mots
Furtivement, son œil larmoie
Seulement d'émotions presque troubles mais sans maux.
Soudainement, elle sent son cœur en elle qui balance,
Au fil des pages qu'elle tourne
Sans briser le silence
De cette passion ardente rien ne l'en détourne.
Ne respecte pas les consignes pour l'alexandrin et le thème trop perdu
1er quatrain que des rimes féminines, 12 pieds inexistants…seules les rimes croisées sont respectées.
Thème : clair obscur entre la réalité et la fiction d’un roman ???
Un peu hors-sujet, pas tellement dans le thème « clair-Obscur »
Pas en alexandrins
Problème des rimes féminines-masculines
Peut-être travailler sur l’idée du labyrinthe bibliothèque
Rimes (ABAB) respectées, pas d’alternance des rimes F/M et métrique non respectée,
je ne vois pas trop le rapport avec le sujet peut être le passage des différentes émotions comme passer de l’ombre à la lumière
un poème qui se lit bien vous faites bien partager cette passion
Celle-ci pourrait tourbillonner sous la pluie,
Durant de longues heures insoupçonnables
Avec ce rêve ancré en elle qui la suit
En lui offrant une sensation indéniable.
Pour quelques instants elle se sent libre,
Respire les diverses odes
Sur son visage se glisse un sourire et vibre
Transie par ses chimères qui rôdent.
Plus rien ne la retient,
Elle part chercher son évidence
Garde prés d'elle ce souvenir qu'elle tient
Entres ces ruelles si denses.
Se recréait le film de sa vie,
Tellement de pensées parfument son être
N'écoute seulement ses envies
Autant qu'elle puisse se le permettre.
Même critique ne respecte pas les consignes du thème
Alternances oubliées ainsi que les 12 pieds…rimes croisées respectées
Thème : ombre entre rêve et réalité ???
Un peu hors-sujet, pas tellement dans le thème « clair-Obscur »
Pas en alexandrins
Problème des rimes féminines-masculines dans la 2ieme et la dernière strophe
peut-être travailler sur l’idée du film en noir et blanc
Rimes (ABAB) respectées, pas d’alternance des rimes F/M et métrique non respectée,
je ne vois pas trop le rapport avec le sujet peut être dans les songes la part d’ombre et de lumière ?
poème intéressant même si un peu éloigné du sujet
« N'écoute seulement ses envies » mal dit, le participe présent sans la forme négative serai mieux
3 La tournée des grands ducs MIDNIGHT 7.26
Vous partiez en vadrouille, unis, le club des cinq,
Gorgés de Chasse-Spleen et anis de fée verte
En jouant du Goldberg au coin du petit zinc
Tout en ronds de fumée de brouillard inerte,
Vogue le bateau ivre et le bateau lavoir !
Les cartes de tarot tournant roue de fortune
Jouant au mistigri tout près du poêle le soir
Artistes tant maudits, que la mort importune,
La toile prenait forme en l’ovale portrait,
Où bohème posant, nue, dans la mansarde.
Au cœur clair-obscur, aux sources de l’abstrait
Sa bronchite au froid la rendant trop blafarde,
Et ces photos sépia d’un « Blow-up » le glaçant,
Les cheveux en bataille et des mains de misère,
Élégant, le grand-duc en forêt l’enlaçant
Rêvant de liberté, en oublia la guerre.
correct cependant le thème est pour moi à peine survolé
Quelques vers en 11 pieds mais reste des consignes respectées
Thème : ambiance de clairs obscurs jouée par la fumée..lecture harmonieuse
Rimes croisées « ABAB »et alternances F/M respectées, même si on ne tient pas compte de la bonne utilisation des diérèses et des synérèses certains vers ne sont pas de douze pieds
vers7 13p, vers10 11p
« voguent » ce sont le bateau ivre et le bateau lavoir qui voguent
je ne comprend pas les virgules avant et après « nue »
un voyage chez les peintres de la belle époque, pour un clair obscur en peinture qui se devine plus qu’il n’est évoqué
un beau poème, avec originalité, j’aime bien cet univers,
L’onde miroitante éblouit mon regard,
noyé sous une pluie d’étoiles fugitives
elle est le pur reflet du ciel le long du Gard,
où plongent mes pensées aux soifs créatives.
Rivière charmeuse tu coules à contresens,
emporté par le flot, je ne suis qu’un halo,
secoué par l’écume ruisselant de non-sens,
sous l’espace fuyant je vis ton trémolo.
Source naturelle tu sais lisser la faille,
percer la roche dure, sculpter la paroi
d’un monde souterrain fruit de tes entrailles,
plus loin, tu bénis la haute vallée des rois.
Le royaume des ombres aux lueurs sombres,
soude sur sa voûte les larmes de pierres,
concrétions austères où mon âme sombre
près du lac mystique au cœur de Saint-Pierre.
Un beau poème avec une chute un peu triste mais qui suit les règles le thème est pourtant
peu abordé.
Dommage 2ème quatrain tout en masculines, 4ème que des féminines
11 pieds pour certains vers
Thème : reflets d’ombres et de lumières, bien imagé et harmonieux
Problème de d’alternance rimes féminines masculines à la deuxième et dernières strophes
Idée originale de l’eau et la pierre en clair-obscur comme la spéléologie
Rimes croisées « ABAB »et alternance F/M respectées, pour les vers de 12 syllabes ce n’est pas bon, trop d’erreurs même si on ne tient pas compte des diérèses et synérèses
jeux d’ombre et lumière sur l’eau,
une belle balade poétique sur la rivière,
Assise sur le bord de sa couche
Le regard fixe rivé vers la fenêtre
Elle voit les derniers rayons avant que le soleil se couche
Dans le ciel assombri quelques étoiles viennent naître.
Rêveuse d'un monde parfait,
Comme l'enfant qui ne fait que l'idéaliser
Sans savoir de quoi les lendemains peuvent être fait
Avant qu'ils ne soient réalisés.
Ses yeux emplis de douceur caressent la lune orpheline,
Malgré les voiles de la nuit qui planent autour d'elle
Aperçoit des chrysalides fines
Quand l'aube revient celles-ci repartent à tir d'ailes.
Attendent ne serait-ce qu'un prochain soir,
Afin de plonger librement dans ses rêveries
Sur ce même seuil, où, un jour elle reviendra s'asseoir
En contemplant les étoiles, elle sourit.
il me semblait prometteur au vu du titre mais rien ne va les consignes ne sont pas respectés
l'alternance des rimes féminines et masculines sont inexistantes
Le thème ne me semble pas vraiment abordé
1er et 3ème quatrains que des rimes féminines, 2ème que des masculines…Seul le 4ème respecte les consignes, rimes croisées respectées mais 12 pieds qq peu oubliés…
Très bon titre
Pas en alexandrins
Problèmes de rimes féminines masculines
La lune, le soleil et les étoiles en clair-obscur et rêve étoilé cosmique
Rimes croisées « ABAB »respectées, les vers de 12 syllabes et l’alternance des rimes F/M non respectés, attention un mot ne peut rimer avec lui même ou ses dérivés ainsi le mot « couche »comme lieu de couchage, et le verbe conjugué « se couche » la rime n’est pas valable, il pourrait en être de même pour « fait » et « parfait » mais là le sens des 2 mots est bien différent,
un claire obscure décrit à travers ce personnage qui dans la la pénombre contemple les étoiles,
un poème offrant une belle lecture
A l’aube d’un grand jour se profile une ombre,
Où l’inconnu, caché aussi sous sa cagoule,
Insolite, profitant de cette pénombre,
Pour dissimuler ses prochains actes de la foule.
Il recherche ses proies, isolé du grand jour,
C’est sa chasse habituelle pour ce prédateur,
Aguichant ainsi ses amours aux alentours,
Peu importe qu’il y passe minutes où heures.
Armé de sa caméra pour une meilleure prise,
Seul, au matin, il essaye de voir le réveil,
De l’animal en forêt fuyant la surprise,
Juste avant l’arrivé d’un immense soleil.
Il est là, patient pour cadrer un beau cliché,
Pour faire reconnaître la vie de la nature,
Et la mettre dans les livres sans faire de chiqué,
Exemplaire pour la génération future.
il y était presque mais l'alternance des rimes elle n'y est pas du tout en tout cas sur deux strophes
l'une en rimes toutes féminines et l'autre il manque la rime adéquate.
pour le thème qui est l'ombre du clair obscur faut bien lire mais je pense que c'est un peu à côté
il fallait jouer des ombres voir chimériques anges ou fée peut-être un décalage avec l'ombre et clair obscur
je reconnais ce n'est pas simple du tout il fallait contre verser entre l'aurore et le crépuscule entre chien et loup ...à l'instant où l'on découvre la lumière et pas tout a fait vraiment.
Je regrette que ce poème n'ai pas été mieux étoffé,
Seuls les 3ème et 4ème quatrains respectent l’alternance, rimes croisées respectées.
1er vers 11 pieds, 9ème et 14ème 14 pieds.
Un safari photo à l’orée du jour !
Problème de rimes féminines masculines
Bonne idée du chasseur d’image d’animaux, camouflé
Peut-être plus travailler le clair-obscur de la photo
rimes croisées « ABAB » ok, alternance F/M non respectée, pour la métrique plusieurs vers sont à revoir, attention un mot ne peut rimer avec lui même ou ses déclinaison ainsi «ombre» et «pénombre» la rime est fausse, il pourrait en être de même pour « prise et surprise » mais dans ce cas leur sens est bien différent, rime pauvre « cliché/chiqué » mais pas exigé dans les consignes,
faute d’accent « où heures » sans accent c’est le « ou » de choix non de lieu, «avant l’ arrivé » faute, c’est « l’arrivée » et non le participe passé du verbe arriver, je précise « amours » au masculin pluriel peut pour certain être une faute mais les deux orthographes sont tolérées.
un travailleur dans l’ombre, un photographe qui joue de l’ombre et la lumière, bien dans le sujet.
un poème bien mené qui laisse planait le suspense pour nous offrir la vrai nature du personnage à la fin, j’aime bien quelques petites tournures auraient peut être pu être plus légères mais ce sont vos mots.
7 Entrechats d'ombres et de lumières PROSE 16 médaille d'or 8.94
La vie, tableau changeant d'ombres et de lumières,
Cœur ensoleillé ou noyé de poison noir,
Les doutes se pavanent en avant première
Tuant nos convictions vers un halo d'espoir...
Ne pas sombrer, suivre l'étoile de nos rêves,
Nos failles deviennent forces face au destin,
Abandonner nos peurs et nos pleurs sur la grève,
La soie de la nuit embrasse le clair matin...
Mon vieux chêne, mon confident, mon doux refuge !
Sous ta voûte centenaire je me blottis
Quand dans mon âme se déverse le déluge,
Sous ton aura de sage mute en clapotis...
Hélios joue en clair obscur avec ton feuillage,
Mes bras enserrent ton tronc massif et rugueux,
Tu me murmures à l'oreille un ardent présage,
Mosaïques d'instants lumineux et fougueux...
Un très beau poème que j'ai aimé lire, l'alternance des rimes est respectée, Du très beau néoclassique merci, il est superbe .
Respect des consignes, seuls les 1er et 3ème vers ont 11 pieds…
Une belle mise en image des clairs obscurs…bravo !
Titre original
Joli tableau d’ombres et de lumières et refuge de la forêt avec l’arbre massif
Pour les rimes tout est OK, presque tout en alexandrin néo-classique seul l’avant dernier vers à 13 P
La lumière et les clairs obscures que l'on retrouve en peinture sur des tableaux pour dépeindre la vie tout en contraste,
un poème bien écrit, bien construit, bonne lecture
Depuis la nuit des temps, l'imposante falaise
Se dresse résolument contre l'élément.
Comblant toute la côte de sa terre glaise,
Impassible devant un océan dément.
En dépit des nuées torturées, du grand vent
Sifflant et gémissant, giflant dans les nuits noires,
La houle qui déboule imperturbablement,
Des vagues se projetant comme des mâchoires.
Couvrant tout l'espace d'une obscure bruine,
Aspergeant le ciel d'écume et de rejets gris,
Espérant de la haute muraille, ruine.
Au bas de ces à-pics l'onde se fait débris.
Sur les roches, la mer, assourdissante et sombre,
Attendant le petit matin baigné d'azur,
Courant tourbillonnant, troublée, gronde dans l'ombre,
En laissant virevolter des flots clairs-obscurs.
L'alternance des rimes d'une strophe à la suivante n'a pas été respecté de la première strophe à la troisième ensuite le thème est bien amené,
respect des rimes croisées et l’alternance F/M juste un petit hic : les 1er, 3ème et 4ème quatrains sont en F/M/F/M mais le second en M/F/M/F …
Dans le 3ème quatrain 1er et 3ème vers en 11 pieds…
Est-ce l’Etretat ? Magnifiquement dépeint !
Très beau texte, on est emporté par la vague contre la paroi
pour les consignes ok bravo,
rien de tel que le clair obscur pour décrire la force et la rudesse d’un paysage
une belle lecture
Du 17 mai au 17 juin
Résultats 20 juin
Thème : Ombres et clairs obscurs
Consignes : un peu de difficultés cette fois-ci avec abandon de forme libre
4 quatrains en vers de 12 syllabes(alexandrin néo-classique, sans tenir compte des diérèses et synérèses, ni des hiatus et de la césure)
Rimes croisées (abab) avec alternance de rimes féminines et masculines (ou masculines et féminines)
Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !
Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.
Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.
Il n’y a pas de lumière sans ombre (Aragon)
Il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve (Ed Rostand)
petit rappel pour aider les concurrents moins aguerris aux règles :
pour le comptage des pieds, et des rimes féminines et masculines,
Et/ loin/ de /nous/ peut/-ê/tre, en/ quel/que é/tran/ge/ lieu,
Plus/ pro/che/ du/ né/ant/ par/ des/ chu/tes/ sans/ nombre,
L'om/bre/ de /l'om/bre hu/main/e e/xi/ste, et/ fait /de/ l'ombre.
extrait L'ombre de Sully Prudhomme
un mot finissant par un "e" suivi d'un mot commençant par une voyelle est élidé et en fin de vers aussi le "e" "es" et les "ent" de la conjugaison à la 3eme personne du pluriel sont élidés,
dans le premier vers du tercet Lieu est une rime masculine, et nombre et ombre sont des rimes féminines, on ne prend pas en compte le genre du mot pour déterminer une rime masculine ou féminine, les rimes féminines sont tous les mots finissant par un "e" "es" "ée-ées" et "ent" de la conjugaison à la 3eme personne du pluriel, les masculines sont toutes les autres
résultats en cours de parution
Médaille d'or PROSE16 8.94
Médaille d'argent FYSCO 8.46
Médaille de bronze MAURICE MARCOULY 7.33
Médaille d'or PROSE16 8.94
Médaille d'argent FYSCO 8.46
Médaille de bronze MAURICE MARCOULY 7.33
HORS CONCOURS
Je détourne l’ombre du clair obscur LURON1er
En modestie je m'essaye en alexandrin,
Je suis encore ici un écrivain de l’ombre,
Je décompose pour vous comme un malandrin,
Et de mes petits pieds, je mélange et je sombre.
J’essaye toujours, ne pas rédiger en vain,
Mais mon plus grand défaut : Ma plume sous la lune,
Car je n’ai pas la valeur d’un grand écrivain,
Et ne compte pas avec vous faire fortune.
C’est pour répondre enfin, cette idée de concours,
Que mon histoire doit paraître un peu obscure,
Chez moi, brume ou brouillard abondant n’ont plus cours,
Le soleil ne fait pas abaisser le mercure.
Vous trouverez sûrement un contour coquin,
Sujet si déroutant en rimes masculines,
Il n’est pas question d’en rédiger un bouquin,
Il me faut contenter la gente féminine.
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Liberté, ombres et clairs obscurs. TIERAM
J’observe dans le ciel cet éclat de lumière
Aux abords du silence au travers de ces bois
L’ombre qui se révèle au bord de la lisière
Créait un air de folie, écoutant ce hautbois.
Puis la voûte d’azur vient troubler une flamme
Car les arbres touffus fondent en coin obscur
Immuable soleil déclinant sous la trame
Me laisse dans la nuit un attrait si peu sûr.
Ce diamant de feu tend à suivre la brune
Je perçois l’étincelle où s’endort le phénix
Tout au bout de la vie en regardant la lune
S’accoutume à choisir un beau marbre d’onyx.
L’aube et le crépuscule ont ravivé ma plume
Quand la cendre et la braise épousent la clarté.
Phébus et Séléné se cherchent sous la brume
Afin de se lier en toute liberté.
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Crépuscule LlumiereliveLe crépuscule s’incline dans la vallée
Estompant d’améthyste champs et frondaison,
Sous le miroitement d’une brume exhalée
Un voile enténèbre peu à peu l’horizon,
D’étranges reflets profilent dans la pénombre,
Silhouettes filiformes glissant du château,
La clarté décline et se couronne de sombre,
Des ombres éthérées s’allongent sur le coteau,
Fenêtres et croisées laissent filtrer la lumière,
En ce clair obscur l’astre roi s’est incliné,
La fraicheur retombe et s’installe sans manière
Sur les chemins à l’ombrage parcheminé,
Le rideau nocturne se déploie et frissonne
Enveloppant de brunes terres et firmament,
Un silence calfeutré s’endort et résonne
Sous un ciel constellé de milliers de diamants.
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1 Mélancolie entres les instants romantiques ANGEPAPILLONNANOU 5.55
Elle saisit entre ses mains un livre,
Sur une grande bibliothèque emplit de nombreux ouvrages
Boit chacun des mots que l'auteur livre
S'éprend de l'histoire dés les premières pages.
Le héros du roman prend place en son imagination,
S'accorde une courte évasion chimérique
Où, reflète la passion
Parfois même elle en devient mélancolique.
Sur son visage luisent quelques émois,
C'est à peine si elle peut murmurer quelques mots
Furtivement, son œil larmoie
Seulement d'émotions presque troubles mais sans maux.
Soudainement, elle sent son cœur en elle qui balance,
Au fil des pages qu'elle tourne
Sans briser le silence
De cette passion ardente rien ne l'en détourne.
Ne respecte pas les consignes pour l'alexandrin et le thème trop perdu
1er quatrain que des rimes féminines, 12 pieds inexistants…seules les rimes croisées sont respectées.
Thème : clair obscur entre la réalité et la fiction d’un roman ???
Un peu hors-sujet, pas tellement dans le thème « clair-Obscur »
Pas en alexandrins
Problème des rimes féminines-masculines
Peut-être travailler sur l’idée du labyrinthe bibliothèque
Rimes (ABAB) respectées, pas d’alternance des rimes F/M et métrique non respectée,
je ne vois pas trop le rapport avec le sujet peut être le passage des différentes émotions comme passer de l’ombre à la lumière
un poème qui se lit bien vous faites bien partager cette passion
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2 Ne suivre que ses songes ANGEPAPILLONNANOU 5.53Celle-ci pourrait tourbillonner sous la pluie,
Durant de longues heures insoupçonnables
Avec ce rêve ancré en elle qui la suit
En lui offrant une sensation indéniable.
Pour quelques instants elle se sent libre,
Respire les diverses odes
Sur son visage se glisse un sourire et vibre
Transie par ses chimères qui rôdent.
Plus rien ne la retient,
Elle part chercher son évidence
Garde prés d'elle ce souvenir qu'elle tient
Entres ces ruelles si denses.
Se recréait le film de sa vie,
Tellement de pensées parfument son être
N'écoute seulement ses envies
Autant qu'elle puisse se le permettre.
Même critique ne respecte pas les consignes du thème
Alternances oubliées ainsi que les 12 pieds…rimes croisées respectées
Thème : ombre entre rêve et réalité ???
Un peu hors-sujet, pas tellement dans le thème « clair-Obscur »
Pas en alexandrins
Problème des rimes féminines-masculines dans la 2ieme et la dernière strophe
peut-être travailler sur l’idée du film en noir et blanc
Rimes (ABAB) respectées, pas d’alternance des rimes F/M et métrique non respectée,
je ne vois pas trop le rapport avec le sujet peut être dans les songes la part d’ombre et de lumière ?
poème intéressant même si un peu éloigné du sujet
« N'écoute seulement ses envies » mal dit, le participe présent sans la forme négative serai mieux
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3 La tournée des grands ducs MIDNIGHT 7.26
Vous partiez en vadrouille, unis, le club des cinq,
Gorgés de Chasse-Spleen et anis de fée verte
En jouant du Goldberg au coin du petit zinc
Tout en ronds de fumée de brouillard inerte,
Vogue le bateau ivre et le bateau lavoir !
Les cartes de tarot tournant roue de fortune
Jouant au mistigri tout près du poêle le soir
Artistes tant maudits, que la mort importune,
La toile prenait forme en l’ovale portrait,
Où bohème posant, nue, dans la mansarde.
Au cœur clair-obscur, aux sources de l’abstrait
Sa bronchite au froid la rendant trop blafarde,
Et ces photos sépia d’un « Blow-up » le glaçant,
Les cheveux en bataille et des mains de misère,
Élégant, le grand-duc en forêt l’enlaçant
Rêvant de liberté, en oublia la guerre.
correct cependant le thème est pour moi à peine survolé
Quelques vers en 11 pieds mais reste des consignes respectées
Thème : ambiance de clairs obscurs jouée par la fumée..lecture harmonieuse
Rimes croisées « ABAB »et alternances F/M respectées, même si on ne tient pas compte de la bonne utilisation des diérèses et des synérèses certains vers ne sont pas de douze pieds
vers7 13p, vers10 11p
« voguent » ce sont le bateau ivre et le bateau lavoir qui voguent
je ne comprend pas les virgules avant et après « nue »
un voyage chez les peintres de la belle époque, pour un clair obscur en peinture qui se devine plus qu’il n’est évoqué
un beau poème, avec originalité, j’aime bien cet univers,
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4 Retour vers la source. MAURICE MARCOULY médaille de bronze 7.33L’onde miroitante éblouit mon regard,
noyé sous une pluie d’étoiles fugitives
elle est le pur reflet du ciel le long du Gard,
où plongent mes pensées aux soifs créatives.
Rivière charmeuse tu coules à contresens,
emporté par le flot, je ne suis qu’un halo,
secoué par l’écume ruisselant de non-sens,
sous l’espace fuyant je vis ton trémolo.
Source naturelle tu sais lisser la faille,
percer la roche dure, sculpter la paroi
d’un monde souterrain fruit de tes entrailles,
plus loin, tu bénis la haute vallée des rois.
Le royaume des ombres aux lueurs sombres,
soude sur sa voûte les larmes de pierres,
concrétions austères où mon âme sombre
près du lac mystique au cœur de Saint-Pierre.
Un beau poème avec une chute un peu triste mais qui suit les règles le thème est pourtant
peu abordé.
Dommage 2ème quatrain tout en masculines, 4ème que des féminines
11 pieds pour certains vers
Thème : reflets d’ombres et de lumières, bien imagé et harmonieux
Problème de d’alternance rimes féminines masculines à la deuxième et dernières strophes
Idée originale de l’eau et la pierre en clair-obscur comme la spéléologie
Rimes croisées « ABAB »et alternance F/M respectées, pour les vers de 12 syllabes ce n’est pas bon, trop d’erreurs même si on ne tient pas compte des diérèses et synérèses
jeux d’ombre et lumière sur l’eau,
une belle balade poétique sur la rivière,
**********
5 Regarder la nuit effleurer le jour ANGEPAPILLONNANOU 6.34Assise sur le bord de sa couche
Le regard fixe rivé vers la fenêtre
Elle voit les derniers rayons avant que le soleil se couche
Dans le ciel assombri quelques étoiles viennent naître.
Rêveuse d'un monde parfait,
Comme l'enfant qui ne fait que l'idéaliser
Sans savoir de quoi les lendemains peuvent être fait
Avant qu'ils ne soient réalisés.
Ses yeux emplis de douceur caressent la lune orpheline,
Malgré les voiles de la nuit qui planent autour d'elle
Aperçoit des chrysalides fines
Quand l'aube revient celles-ci repartent à tir d'ailes.
Attendent ne serait-ce qu'un prochain soir,
Afin de plonger librement dans ses rêveries
Sur ce même seuil, où, un jour elle reviendra s'asseoir
En contemplant les étoiles, elle sourit.
il me semblait prometteur au vu du titre mais rien ne va les consignes ne sont pas respectés
l'alternance des rimes féminines et masculines sont inexistantes
Le thème ne me semble pas vraiment abordé
1er et 3ème quatrains que des rimes féminines, 2ème que des masculines…Seul le 4ème respecte les consignes, rimes croisées respectées mais 12 pieds qq peu oubliés…
Très bon titre
Pas en alexandrins
Problèmes de rimes féminines masculines
La lune, le soleil et les étoiles en clair-obscur et rêve étoilé cosmique
Rimes croisées « ABAB »respectées, les vers de 12 syllabes et l’alternance des rimes F/M non respectés, attention un mot ne peut rimer avec lui même ou ses dérivés ainsi le mot « couche »comme lieu de couchage, et le verbe conjugué « se couche » la rime n’est pas valable, il pourrait en être de même pour « fait » et « parfait » mais là le sens des 2 mots est bien différent,
un claire obscure décrit à travers ce personnage qui dans la la pénombre contemple les étoiles,
un poème offrant une belle lecture
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6 Dès l’aube. LURON 1er 6.88A l’aube d’un grand jour se profile une ombre,
Où l’inconnu, caché aussi sous sa cagoule,
Insolite, profitant de cette pénombre,
Pour dissimuler ses prochains actes de la foule.
Il recherche ses proies, isolé du grand jour,
C’est sa chasse habituelle pour ce prédateur,
Aguichant ainsi ses amours aux alentours,
Peu importe qu’il y passe minutes où heures.
Armé de sa caméra pour une meilleure prise,
Seul, au matin, il essaye de voir le réveil,
De l’animal en forêt fuyant la surprise,
Juste avant l’arrivé d’un immense soleil.
Il est là, patient pour cadrer un beau cliché,
Pour faire reconnaître la vie de la nature,
Et la mettre dans les livres sans faire de chiqué,
Exemplaire pour la génération future.
il y était presque mais l'alternance des rimes elle n'y est pas du tout en tout cas sur deux strophes
l'une en rimes toutes féminines et l'autre il manque la rime adéquate.
pour le thème qui est l'ombre du clair obscur faut bien lire mais je pense que c'est un peu à côté
il fallait jouer des ombres voir chimériques anges ou fée peut-être un décalage avec l'ombre et clair obscur
je reconnais ce n'est pas simple du tout il fallait contre verser entre l'aurore et le crépuscule entre chien et loup ...à l'instant où l'on découvre la lumière et pas tout a fait vraiment.
Je regrette que ce poème n'ai pas été mieux étoffé,
Seuls les 3ème et 4ème quatrains respectent l’alternance, rimes croisées respectées.
1er vers 11 pieds, 9ème et 14ème 14 pieds.
Un safari photo à l’orée du jour !
Problème de rimes féminines masculines
Bonne idée du chasseur d’image d’animaux, camouflé
Peut-être plus travailler le clair-obscur de la photo
rimes croisées « ABAB » ok, alternance F/M non respectée, pour la métrique plusieurs vers sont à revoir, attention un mot ne peut rimer avec lui même ou ses déclinaison ainsi «ombre» et «pénombre» la rime est fausse, il pourrait en être de même pour « prise et surprise » mais dans ce cas leur sens est bien différent, rime pauvre « cliché/chiqué » mais pas exigé dans les consignes,
faute d’accent « où heures » sans accent c’est le « ou » de choix non de lieu, «avant l’ arrivé » faute, c’est « l’arrivée » et non le participe passé du verbe arriver, je précise « amours » au masculin pluriel peut pour certain être une faute mais les deux orthographes sont tolérées.
un travailleur dans l’ombre, un photographe qui joue de l’ombre et la lumière, bien dans le sujet.
un poème bien mené qui laisse planait le suspense pour nous offrir la vrai nature du personnage à la fin, j’aime bien quelques petites tournures auraient peut être pu être plus légères mais ce sont vos mots.
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7 Entrechats d'ombres et de lumières PROSE 16 médaille d'or 8.94
La vie, tableau changeant d'ombres et de lumières,
Cœur ensoleillé ou noyé de poison noir,
Les doutes se pavanent en avant première
Tuant nos convictions vers un halo d'espoir...
Ne pas sombrer, suivre l'étoile de nos rêves,
Nos failles deviennent forces face au destin,
Abandonner nos peurs et nos pleurs sur la grève,
La soie de la nuit embrasse le clair matin...
Mon vieux chêne, mon confident, mon doux refuge !
Sous ta voûte centenaire je me blottis
Quand dans mon âme se déverse le déluge,
Sous ton aura de sage mute en clapotis...
Hélios joue en clair obscur avec ton feuillage,
Mes bras enserrent ton tronc massif et rugueux,
Tu me murmures à l'oreille un ardent présage,
Mosaïques d'instants lumineux et fougueux...
Un très beau poème que j'ai aimé lire, l'alternance des rimes est respectée, Du très beau néoclassique merci, il est superbe .
Respect des consignes, seuls les 1er et 3ème vers ont 11 pieds…
Une belle mise en image des clairs obscurs…bravo !
Titre original
Joli tableau d’ombres et de lumières et refuge de la forêt avec l’arbre massif
Pour les rimes tout est OK, presque tout en alexandrin néo-classique seul l’avant dernier vers à 13 P
La lumière et les clairs obscures que l'on retrouve en peinture sur des tableaux pour dépeindre la vie tout en contraste,
un poème bien écrit, bien construit, bonne lecture
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8 Falaise et mer. FYSCO médaille d'argent 8.46Depuis la nuit des temps, l'imposante falaise
Se dresse résolument contre l'élément.
Comblant toute la côte de sa terre glaise,
Impassible devant un océan dément.
En dépit des nuées torturées, du grand vent
Sifflant et gémissant, giflant dans les nuits noires,
La houle qui déboule imperturbablement,
Des vagues se projetant comme des mâchoires.
Couvrant tout l'espace d'une obscure bruine,
Aspergeant le ciel d'écume et de rejets gris,
Espérant de la haute muraille, ruine.
Au bas de ces à-pics l'onde se fait débris.
Sur les roches, la mer, assourdissante et sombre,
Attendant le petit matin baigné d'azur,
Courant tourbillonnant, troublée, gronde dans l'ombre,
En laissant virevolter des flots clairs-obscurs.
L'alternance des rimes d'une strophe à la suivante n'a pas été respecté de la première strophe à la troisième ensuite le thème est bien amené,
respect des rimes croisées et l’alternance F/M juste un petit hic : les 1er, 3ème et 4ème quatrains sont en F/M/F/M mais le second en M/F/M/F …
Dans le 3ème quatrain 1er et 3ème vers en 11 pieds…
Est-ce l’Etretat ? Magnifiquement dépeint !
Très beau texte, on est emporté par la vague contre la paroi
pour les consignes ok bravo,
rien de tel que le clair obscur pour décrire la force et la rudesse d’un paysage
une belle lecture
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