Le peintre et le poète
On ne peut extraire de l’œil un tout fignolé sans le rendre
aveugle des beautés. Est-ce l’œil qui extrapole ? ou est-ce
la beauté qui s’impose ?
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Véritables jeux de rôles, entre le talent, l’art et le miroir
aux Emotions. Ce dernier est primordial à devenir sacré
aveugle des beautés. Est-ce l’œil qui extrapole ? ou est-ce
la beauté qui s’impose ?
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Véritables jeux de rôles, entre le talent, l’art et le miroir
aux Emotions. Ce dernier est primordial à devenir sacré
L’œil sens immatériel réel berceau de larmes
Où se lève et se couche un infini suprême
Capte le lumineux des sentiments extrêmes ;
En ces mille vertus le silence désarme.
Les yeux couleurs du temps épousent les saisons ;
Quand noir prévient l’orage, ou vert le fin gazon,
Bleu la clarté du ciel, tout en marron l’automne,
Les miens sont vert-de-gris sur les tiens noirs, entonnent.
Quand noir prévient l’orage, ou vert le fin gazon,
Bleu la clarté du ciel, tout en marron l’automne,
Les miens sont vert-de-gris sur les tiens noirs, entonnent.
Mais qu’importe leur teinte en repeignant l’aurore
L’important se perçoit tout en reflet se voile
D’un baiser effacé en stigmates sur toile
Dont la fragilité perdure, existe encore.
L’important se perçoit tout en reflet se voile
D’un baiser effacé en stigmates sur toile
Dont la fragilité perdure, existe encore.
Sur ce drap de douceur c’est ton corps qui se couche,
Qui passe patiemment la couleur de ton âme ;
C’est le grain de saveur que tu poses par touche,
Croise les fils amants débordant sur la trame.
Qui passe patiemment la couleur de ton âme ;
C’est le grain de saveur que tu poses par touche,
Croise les fils amants débordant sur la trame.
Si les goûts et couleurs ne se discutent pas
Le ressenti de l’âme aiguise le compas
Et reproduit enfin le vif ressuscité
Sur tableau ou papier au pinceau-encrier.
L’œil tout nu et tout seul, le superbe atrophié,
Ne serait plus miroir mais une simple glace
Sans revers de médaille immaculé sans trace,
Il verrait en aveugle en naïf familier.
Ce guide émotionnel se décoiffe d’entrée
Orchestre l’Absolu, Ô sensibilité !
Se dresse survivante et dessine d’emblée
En des sens figurés, mots d’immortalité.
Orchestre l’Absolu, Ô sensibilité !
Se dresse survivante et dessine d’emblée
En des sens figurés, mots d’immortalité.
Quel langage imposant serein plein de merveilles
Ces yeux en disent long et cependant sommeillent !
Ô Toi, Miroir sacré, ne sois pas éphémère
Protège en mon regard la prunelle ouvrière !
Ces yeux en disent long et cependant sommeillent !
Ô Toi, Miroir sacré, ne sois pas éphémère
Protège en mon regard la prunelle ouvrière !
Polymnie2, ce 13 septembre 2022
Rediffusion
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